Samedi en musique #66... Beyond the beach - Amanda Palmer & Edward Ka-Spel
Parce que j'aime à la fois la musique et les belles histoire, je me réjouis de ce que je m'apprête à écrire aujourd'hui !
Pour être tout à fait honnête, il y a tant à dire sur la rencontre entre Amanda Palmer et Edward Ka-Spel, ainsi que sur cet album magnifique sorti début mai, que je ne suis pas certaine de savoir par quel bout commencer... et pour le coup, je préfère te prévenir, ce billet risque fort de partir dans tous les sens.
Pour être tout à fait honnête, il y a tant à dire sur la rencontre entre Amanda Palmer et Edward Ka-Spel, ainsi que sur cet album magnifique sorti début mai, que je ne suis pas certaine de savoir par quel bout commencer... et pour le coup, je préfère te prévenir, ce billet risque fort de partir dans tous les sens.
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Photo Viki Beshparova |
Amanda Palmer, si son nom ne te dit rien comme ça, c'est la moitié, avec Brian Viglione, des Dresden Dolls, l'excellent groupe de cabaret punk brechtien comme ils aiment à se décrire. Si tu ne connais pas, je t'invite à aller youtuber au plus vite pour découvrir leur univers à nul autre pareil. C'est intense, totalement barré, affranchi de toute norme, j'adore.
À la ville, Amanda Palmer, c'est aussi Madame Neil Gaiman. Là encore, si tu ne connais pas ce génial auteur de comics et de romans britannique, je t'invite à t'y intéresser, il y a des pépites dans son œuvre. Bref, nous ne sommes pas là pour parler littérature ce matin !
L'histoire de la rencontre entre Amanda Palmer et Edward Ka-Spel est d'abord celle d'une admiration sans borne, celle qu'Amanda voue aux Legendary Pink Dots, le groupe d'Edward. Les deux musiciens se rencontrent à l'occasion d'un concert en 1993, Amanda n'est alors âgée que de 16 ans, mais ça ne les empêche pas de se lier d'amitié.
Deux ans plus tard, elle arrive à convaincre ses parents d'héberger le groupe lors de sa tournée américaine. Elle fait alors écouter à Edward une de ses premières démos, il lui trouve beaucoup de talent.
Au début des années 2000, les Dresden Dolls accueillent les LPD en première partie sur leur tournée en Allemagne. Amanda et Edward évoquent alors pour la toute première fois une possible collaboration. Il faudra attendre l'été 2015 pour que le projet soit mis sur les rails.
I can spin a rainbow aura mis un certain temps à voir le jour, la vie s'étant chargée entre temps de bousculer quelque peu l'existence d'Amanda. Mais quel album !!!
C'est la fusion entre les univers riches et poétiques des deux artistes. C'est le fruit de longues et nombreuses heures passées autour d'une tasse de thé à discuter, de tout et de rien, des problèmes de société, de leur propre vie, de politique comme de leurs relations.
Un album à la fois excessivement théâtral, sombre et léger. Un album je le reconnais dans lequel il n'est pas aisé de rentrer, il m'a fallu plusieurs écoutes pour me familiariser avec mais comme je suis heureuse d'avoir su faire cet effort.
J'espère avoir réussi à te donner envie de découvrir ces deux-là, ensemble et/ou indépendamment, et te laisse avec Beyond the beach et son clip envoûtant... Enjoy !
*** Mon Samedi en Musique pour BBB's Mum. ***
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As usual, une magnifique découverte...
RépondreSupprimerça m'évoque du point de vue de la mélodie un mélange de rené aubry pour la force du piano (sur le début notamment) et de daphné pour la présence forte du violoncelle, mais les voix sont vraiment très originales !
bon we ma belle